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Un festin inspiré du Paléolithique accessible et surprenant
Franchement, quand on pense festin paléo, la première image n’est pas celle d’un menu savoureux et abordable. Et pourtant, à l’aide de produits simples, locaux et… un feu de bois, Thierry Lennon révèle ce que nos ancêtres pouvaient déguster.
D’entrée fraîche et naturelle : jeunes pousses, pleurotes et œufs de caille
L’idée ici ? Approcher la nature brute sans complication avec ce festin. Le pourpier et le cresson, riches en vitamines, symbolisent la cueillette, tandis que les pleurotes, ces champignons à la fois terreux et doux, sont légèrement poêlés à l’huile d’olive.
Honnêtement, vous ne pensez pas souvent aux œufs de caille pour une entrée, et pourtant, trois minutes de pochage suffisent pour une texture parfaite. C’est simple, mais ça donne une explosion de fraîcheur — un vrai clin d’œil à la chasse et à la pêche.
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Plat principal : cailles rôties au thym, lentilles et bouillon de panais
Passons à la pièce maîtresse : la caille rôtie, une viande maigre, juteuse, archétypale du paléolithique. Le chef la dore doucement au four avec du thym, cette herbe sauvage qui apporte toute sa rusticité.
Les lentilles et le bouillon de panais complètent le tableau avec leurs saveurs douces mais soutenues. Le panais se taille en petits morceaux, il cuit doucement avec les lentilles pour un bouillon bien nourrissant, parfait au retour d’une chasse imaginée.
Le secret d’un plat paléo réussi, un vrai festin
Le choix de la caille n’est pas anodin : elle incarne la chasse à petite échelle, essentielle avant la domestication des animaux. Côté cuisson, la simplicité prime mais on tire parti du thym, qui avait aussi un usage médicinal.
Avec un juste équilibre entre protéines maigres et fibres végétales, ce plat montre qu’on peut allier authenticité et plaisir gustatif, tout en restant hyper abordable.
Dessert naturel : caillé de chèvre, miel et figues
Terminer sur une note douce et saine, voilà l’objectif. Le caillé de chèvre offre une texture légère, un vrai régal loin de nos crèmes sucrées industrielles. Les figues ajoutent un goût sucré naturel tandis que le miel, à doser selon votre envie, réveille le tout.
Petit plus : ce dessert respire la simplicité de l’époque, loin des produits chimiques. C’est presque une madeleine de Proust pour les papilles, mais en version paléolithique.
Peut-on vraiment cuisiner un menu paléo aussi facilement aujourd’hui ?
Absolument, avec un peu d’organisation et en privilégiant des ingrédients locaux, faciles à trouver, on peut reproduire des recettes basées sur les principes paléolithiques.
Pourquoi le feu de bois est-il important dans cette cuisine ?
Le feu de bois apporte une cuisson lente et douce qui permet de garder les saveurs intactes, tout en rappelant les méthodes ancestrales de nos ancêtres.
Le menu paléo est-il adapté aux familles ?
Oui, ce menu est pensé pour 4 personnes et est équilibré et peu coûteux, parfait pour un repas convivial.
Quels bienfaits santé tirer d’un repas paléo ?
Ce type de repas privilégie les aliments peu transformés, riches en fibres, protéines maigres et faible en sucres ajoutés, ce qui est excellent pour la santé globale.
Peut-on adapter ce menu pour les végétariens ?
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Oui, en remplaçant la caille par des protéines végétales comme des lentilles ou pois chiches rôtis et en conservant les légumes et fruits.

