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Quand elle m’a raconté sa recette du far breton, j’ai souri. Pas de pruneaux, rien qui traîne. Juste ce qu’il faut : des œufs, de la farine, du lait et surtout, ce fameux beurre salé qui fait toute la différence. Simple, efficace.
J’avoue, moi je râpe un peu toujours au moment de verser le beurre noisette dans le moule. Pas facile de s’arrêter avant de brûler, c’est carrément un art ce truc. Mais il faut dire que ça change tout : une croûte dorée, un goût à tomber.
Alors, si vous voulez un far breton qui claque, qui vous donne envie de reprendre une part direct, cette recette-là, elle mérite qu’on s’y attarde. Parole de gourmande un peu maladroite.
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Les ingrédients indispensables du far breton champion du monde
- 200 g de farine – rien de sorcier, juste de la bonne farine de base.
- 200 g de sucre – là j’utilise souvent un sucre un peu brut, mais chacun fait comme il veut.
- 2 sachets de sucre vanillé – parce que l’arôme naturel c’est toujours mieux.
- 4 œufs – des œufs bien frais, la clé d’une belle texture.
- 50 cl de lait – entier, parce qu’on ne rigole pas avec le goût.
- 50 g de beurre salé, plus un peu pour le moule – le secret magique qui fait fondre tout le monde.
Magique, non ? J’aime me dire que j’ai ça sous la main, ça ralentit la journée, ce gâteau-là.
Le pas à pas de la cuisson au beurre noisette qui change tout dans le far breton
- Préchauffez le four à 230°C, pour que ça chauffe bien fort.
- Beurrez votre moule, puis déposez les 50 g de beurre salé en morceaux dedans.
- Enfournez ce plat pour faire fondre le beurre jusqu’à ce qu’il devienne doré et crépite légèrement – là, attention, c’est un peu délicat, faut surveiller, ça doit être noisette, pas cramé.
- Pendant ce temps, dans un saladier, mélangez farine, sucre et sucre vanillé.
- Incorporez les œufs, un par un, et fouettez pour une pâte bien lisse et un peu épaisse.
- Ajoutez le lait en deux fois, toujours en mélangeant doucement.
- Quand le beurre est noisette, sortez le plat et versez la pâte dessus, encore chaude : la magie opère, le beurre remonte et fait cette croûte si particulière.
- Baissez la température à 210°C et enfournez environ 30 minutes, jusqu’à ce que le far soit ferme et joliment doré.
Je vous avoue que la première fois, j’ai eu peur que ça brûle, mais la patience paye toujours. Et puis, c’est cette touche rustique qui fait tout le charme, vous ne trouvez pas ?
L’histoire d’un far breton authentique qui réchauffe les cœurs et les goûters
- Un dessert sans chichi : Hélène n’a pas cherché à faire compliqué, et c’est ça qui est beau.
- La transmission familiale : cette recette vient de sa grand-mère, une vraie madeleine de Proust bretonne.
- Le beurre salé roi : indispensable pour cette saveur incomparable et ce moelleux qui vous fait fondre.
- Un classique pour toutes les occasions : que ce soit un goûter entre amis ou un dessert du dimanche.
Franchement, ce que j’aime avec ce far, c’est qu’il vous raconte une histoire, il convoque les souvenirs, les dimanches en famille et cette odeur réconfortante qui vous tire un sourire.
Et si vous y mettez un peu de votre cœur à la pâte, croyez-moi, ce gâteau ne vous décevra pas. Perso, j’en ai toujours un au frigo, juste au cas où l’envie sucrée s’invite.
Alors, vous vous lancez ? Avec ce far breton, pas besoin de chercher midi à quatorze heures, juste de bons ingrédients et un peu d’amour (et un four qui tient la route) pour faire plaisir.
Si vous voulez voir la championne en action, cette vidéo vaut vraiment le détour. En plus, ça me rassure de voir que je ne suis pas la seule à tâtonner un peu avec le beurre noisette !
Le secret gourmand du far breton
Découvrez la recette authentique et fondante au beurre salé de la championne du monde du far breton, un classique simple et sans artifice.
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Quel ingrédient principal donne au far breton son goût unique ?
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Quel type de farine est traditionnellement utilisé dans la recette authentique du far breton ?
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Quel fruit est couramment ajouté au far breton ?
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Quelle texture caractérise le far breton authentique ?
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Quel est le secret pour réussir la cuisson du far breton ?
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Dans la recette traditionnelle, quel produit laitier est utilisé ?
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Quel ustensile est idéal pour mélanger la pâte du far breton ?
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Pourquoi ajoute-t-on le beurre salé dans la pâte du far breton ?
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Que signifie que la recette est 'simple et sans artifice' ?
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D'où provient la recette du far breton championne du monde ?
Pourquoi ne pas mettre de pruneaux dans ce far breton ?
Hélène Kerjean préfère le far nature pour garder le goût pur et authentique. Le beurre salé suffit à donner tout son caractère au gâteau, inutile d’ajouter des fruits qui changeraient la texture et le goût traditionnels.
Peut-on remplacer le beurre salé par du beurre doux ?
Le beurre salé est essentiel ici car il apporte ce petit goût typique de Bretagne et équilibre la douceur du gâteau. Le beurre doux donnera un résultat plus fade, selon la championne.
Quel est le secret pour réussir la croûte dorée ?
L’astuce clé est de cuire le beurre jusqu’à ce qu’il devienne noisette avant de verser la pâte dans le moule chaud. Cela crée cette fine croûte caramélisée qui donne tout son caractère au far.
Peut-on préparer le far breton à l’avance ?
Oui, le far se conserve très bien. Il est même souvent meilleur le lendemain, bien que chez nous, il ne survive jamais assez longtemps pour le vérifier…
Comment accompagner ce far breton ?
Délice croustillant : la tarte aux noix de Grenoble, caramel fondant et pâte dorée qui séduit à chaque bouchée
Gâteau Basque de Mercotte : un délice moelleux, parfumé et doré pour un dessert qui séduit tous les palais
Un verre de cidre brut bien frais est l’accord parfait. Sinon, un bon thé ou même un café feront très bien l’affaire pour un goûter réussi.
Source d’inspiration : La recette du Far Breton aux pruneaux – Pâtisserie Bretonne
